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Villeneuve sur Tarn, d'hier à aujourd'hui

Mise en ligne de vieilles photos et cartes postales anciennes du village de Villeneuve sur Tarn, commune de Curvalle, Canton d' Alban, Communauté des communes des monts d' Alban et du Villefranchois, Département du Tarn

Une église allait enfin voir le jour

 

 

L’abbé Laurens à qui fut confiée la lourde tâche de la levée des fonds manquants ne ménagea pas sa peine. Les paroissiens, de condition modeste, ne pouvaient pas donner davantage. L’abbé, alors, alla jusqu’à Paris solliciter Isidore Amiel, riche propriétaire foncier de Villeneuve qui lui facilita les entrées auprès de notables généreux et du ministère des cultes. Nous lui redisons aujourd’hui encore, merci l’abbé ! La totalité de la somme enfin recueillie, les travaux allaient pouvoir commencer. Pour cela il fallut raser la vieille chapelle, récupérer certains matériaux qui allaient être réemployé et agrandir le terrain pour implanter le nouveau bâtiment. Les contraintes engendrées par la surface restreinte de l'emplacement, induirent l’édification d’une église qui, contrairement aux rites religieux, se trouve orientée nord-sud contrairement à ses voisines qui le sont toutes est-ouest. De plus, le cimetière, amputé de la moitié de sa surface, devint de ce fait un problème urgent à régler. A la fin de l’année 1884, 40 ans après la prise de décision, Villeneuve sur Tarn admirait enfin son église toute neuve... mais…

( a suivre)

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D
Bonjour à tous,<br /> Vous pensiez éclairer nos derniers jours d’hiver et manifestement vous avez hâté l’arrivée du printemps. Il y a des gens (beaucoup) qui parlent pour ne rien dire, moi j’écris pour pas dire grand-chose, mais je trouve cela moins grave car vous n’êtes pas obligés de lire. J’appartiens à une malheureuse espèce, celle des « hyperactifs éclectiques », qui sont toujours en quête d’une activité qu’elle soit intellectuelle ou manuelle et qui ne mettent jamais leur cerveau sur Off. Alors, bien sur j’ai deux ou trois commentaires sur le feuilleton que j’ai pris la liberté d’intituler « Une église pour Villeneuve ». Tout d’abord merci pour les illustrations et les aquarelles de Monsieur Mas, Je ne suis pas férue de peinture mais l’aquarelle est un talent que j’aurais aimé avoir. A présent, arrêtons-nous sur l’Archevêque par lequel tout a commencé. En 1844 il s’agit, si je ne m’abuse d’un certain Jean-Joseph de Jerphanion né au Puy-en Velay d’une noble famille originaire de la région lyonnaise. Il est intronisé évêque d’Albi en 1843 et exerce son ministère pendant 22 ans. Outre Villeneuve il a été semble-t-il un grand bâtisseur /restaurateur. On lui doit la reconstruction de Notre dame de la Drèche où il est enterré. Le frontispice du porche est orné de son blason constitué des armes familiales surmontées de la mitre épiscopale. Sa devise était : « Fortiter Suaviter ». Je ne suis pas latiniste mais cela doit parler de fermeté et de douceur. Cette petite recherche sur le prélat albigeois a été l’occasion de me remettre en mémoire une courte anecdote sur les armoiries des prélats. Je me suis un temps intéressé à l’héraldique et si les armoiries des prélats au fil des siècles, surtout ceux issus de familles nobles, ne me posaient pas de problème, je fus intriguée par le fait que parmi les prélats en exercice dont les noms sont celui de Monsieur Toulemonde certains étaient dotés de blasons et d’autres pas. Mais plutôt que de me lancer dans des recherches hasardeuses et chronophages, je décidai de mettre à profit ma participation régulière, au Colloque d’Histoire Religieuse de Fanjeaux. Nous avons en effet l’honneur de compter parmi les participants assidus, Monseigneur Alain Planet Evêque de Carcassonne et de Narbonne, Qui mieux que lui pouvait répondre à mes interrogations ? Il le fit avec beaucoup de gentillesse. Il m’expliqua, qu’il n’existe aucune obligation pour un évêque d’avoir des armoiries et une devise, c’est plutôt une coutume héritée du moyen âge que certains font perdurer en souvenir de l’époque où les cadets de familles nobles s’orientaient vers une carrière ecclésiastique ou plus simplement parce qu’il existe dans leur famille un ancêtre blasonné. Ce n’était pas son cas et il n’avait donc, comme nombre de ses confrères, ni armoiries ni devise. Aussi, fut-il fort surpris lorsque, lors de sa consécration en septembre 2004, des élus de la république, très laïcs et un peu socialiste dans l’Aude, s’étonnèrent du fait qu’il n’avait pas de blason et lui conseillèrent vivement de remédier à cet état de chose. Monseigneur Planet me confia alors avec un sourire à peine ironique que dans le souci de préserver des relations harmonieuses entre l’église et l’état il avait obtempéré. Il a donc un blason et une devise : « Si Deus pro nobis quis contra nos ? » (Rm 8,31) (« Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? »). <br /> Félicitations enfin pour le plan de l’église. Ce n’est pas si courant d’avoir un plan aussi précis et je sais de quoi je parle, Lorsque mes amis médiévistes ont besoin d’une illustration de ce type c’est souvent moi qui m’y colle, recherches et retouches Photoshop, un sacré boulot parfois. J’ai cherché pendant des semaines les plans de la cathédrale de Mirepoix à différentes époques afin de mettre en évidence les ajouts successifs, un vrai cauchemar.
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