3 Mars 2019
L’abbé Laurens à qui fut confiée la lourde tâche de la levée des fonds manquants ne ménagea pas sa peine. Les paroissiens, de condition modeste, ne pouvaient pas donner davantage. L’abbé, alors, alla jusqu’à Paris solliciter Isidore Amiel, riche propriétaire foncier de Villeneuve qui lui facilita les entrées auprès de notables généreux et du ministère des cultes. Nous lui redisons aujourd’hui encore, merci l’abbé ! La totalité de la somme enfin recueillie, les travaux allaient pouvoir commencer. Pour cela il fallut raser la vieille chapelle, récupérer certains matériaux qui allaient être réemployé et agrandir le terrain pour implanter le nouveau bâtiment. Les contraintes engendrées par la surface restreinte de l'emplacement, induirent l’édification d’une église qui, contrairement aux rites religieux, se trouve orientée nord-sud contrairement à ses voisines qui le sont toutes est-ouest. De plus, le cimetière, amputé de la moitié de sa surface, devint de ce fait un problème urgent à régler. A la fin de l’année 1884, 40 ans après la prise de décision, Villeneuve sur Tarn admirait enfin son église toute neuve... mais…
( a suivre)